L’érection de la confrérie des pénitents blancs sous le titre de Notre-Dame-de-Pitié, à l’initiative du seigneur et des bourgeois de Mollans, remonte à 1654. Accueillis tout d’abord à la tribune de l’église paroissiale Notre-Dame-de-la-Lauze, les confrères contruisent dès 1658 leur propre chapelle, à côté de l’église.
Munie de statuts en 1675 sous l’injonction de Monseigneur de Suarez, évêque de Vaison, la confrérie se développe rapidement, rassemblant plus de 200 membres, hommes et femmes, avec un chapelain et des offices particuliers. Quatre processions en habit rythmaient au cours de l’année les exercices de dévotion.
Chapelle
La chapelle Saint-Michel
La chapelle Saint-Michel dans le cimetière de Mollans, autrefois église paroissiale, était administrée par un prieur qui partageait la dime avec le prieur régulier de Saint-Pierre, l’autre paroisse, et le curé. À la suite de sa ruine pendant les guerres de Religion, Pierre d’Urre, seigneur de Mollans, dans son testament en 1611, légua 300 livres pour la rétablir. 60 ans s’écoulèrent avant que e prieur Michel Astier de Cromecières ne fit un procès aux héritiers du seigneur pour reconstruire la chapelle, tombeau de la famille d’Urre.
Reconstruction de la chapelle Notre-Dame du Pont
Le texte que nous reproduisons ci-après, dans une orthographe modernisée, a déjà été publié en 1974 dans le n° 1 de Mollans-sur-Ouvèze. Revue d’études locales. Il est consigné dans un registre des archives paroissiales où sont notés, par les curés successifs, les détails de la construction et de l’entretien des deux chapelles du pont (1729 et 1851) sur 120 ans.