Lei Coude Trouca
Magazine annuel consacré à Mollans et ses patrimoines.
Parait au mois de juillet.
60-70 pages, 21 x 29,7, ISSN 2824-6586
Achille Béraud. Carnet de guerre d'un Mollanais. 1914-1915
Comme des millions de français mobilisés, Achille Béraud quitte Mollans le 3 août 1914 et rejoint son régiment, le 111e RIT à Montélimar avec une trentaine de Mollanais. Il a 34 ans. Il laisse sa femme et sa fille Andrée. Il ne les reverra pas avant une année.
Tous les jours, sur un petit carnet, il note les événements de sa vie, des plus anodins aux plus dramatiques. Déjà rodé à la chose militaire puisqu’il a été incorporé en 1900, il retrouve la routine dans la vallée de l’Ubaye et s’en accommode sans enthousiasme.
Puis vient la montée au front, début octobre 1914, dans la région de Soissons puis de l’Aisne où il est affecté au travail de terrassement des tranchées. Peu après, il est transféré dans les alentours de Reims et en Champagne.
Les rudes conditions d’existence dans les tranchées avec la boue, les rats, les puces auxquels s’ajoutent le mépris et les incohérences de la hiérarchie militaire, vont peu à peu entamer son moral. Ses notes deviennent très critiques. D’autant que, vers Perthes-les-Hurlus où les combats font rage, il est confronté de très près aux horreurs de la guerre, aux obus de tous calibres qui pilonnent sans cesse, aux milliers de cadavres qui pourrissent dans les tranchées, au désespoir des soldats devant la mort imminente.
Un témoignage émouvant et réaliste.
15 x 21 cm, 96 p., 10 €
Artisans et commerçants à Mollans aux XVIIIe et XIXe siècles
Jaqueline CAHEN travaille depuis plus de vingt ans dans les archives mollanaises. Après avoir dépouillé l’état civil local (20.000 actes), elle est entrée dans l’intimité de ces nombreux mollanais anonymes qui, au cours des siècles passés, ont animé la vie économique du village par leur labeur et leur savoir-faire.
Avec patience et rigueur elle a constitué, grâce à un dépouillement systématique des sources disponibles localement, un important fichier de plus de 1500 noms, travailleur de passage, compagnon, ou membre d’une dynastie familiale préoccupée par la transmission de son patrimoine. Ce sont plus de 150 métiers différents qui ont été identifiés.
Sous l’Ancien Régime, les communautés d’habitants de nos Baronnies accueillaient en leur sein un grand nombre de corps de métiers qui fabriquaient sur place la plupart des produits nécessaires à la vie quotidienne. Ainsi, du tisseur de toile au cordonnier, du cardeur à laine au tondeur de bas ou au taillandier, c’est une ruche besogneuse et vibrante d’activité que nous découvrons. Nous ne pouvons qu’être étonnés, à l’orée du XXIe siècle, par le nombre incroyable d’échoppes et de boutiques qui s’ouvraient sur des rues aujourd’hui désertées de tout commerce.
Jacqueline CAHEN a également contribué à la publication de Jean-Joseph Romieu, Mollanais. Elle a retranscrit l’État pastoral de Mollans en 1730, Mémoire d’Alexis Morénas, ainsi que l’essentiel des délibérations municipales de Mollans pendant la Révolution, documents qui seront publiés dans les prochains volumes de cette collection.
2006, 15 x 21 cm, 132 p., 10 €